La fiabilité de la méthode Sensiplan

L’efficacité d’une méthode de contraception est généralement exprimée selon l’indice de Pearl. Cet indice calcule, pour une méthode donnée, le nombre d’échecs sur 100 femmes pendant 12 cycles.

Efficacité de la méthode = efficacité théorique (ou « correcte »)

On ne considère que les grossesses non planifiées survenues malgré une utilisation correcte de la méthode (malgré une prise quotidienne de la pilule ou, avec la symptothermie malgré l’absence de rapports sexuels pendant la période fertile).

Efficacité de l’utilisateur = efficacité pratique (ou « courante »)

On considère toutes les grossesses non planifiées, y compris celles causées par une mauvaise application de la méthode (Par exemple : un oubli de la pilule ou, avec les méthodes naturelles, des relations sexuelles pendant la période fertile).

Des études menées par les universités de Düsseldorf et de Heidelberg en Allemagne ont donné les valeurs suivantes :

Sur 7 866 cycles, seulement 3 grossesses non désirées se sont produites. Cela correspond à un indice de Pearl de 0,4. 

Les études montrent qu’en efficacité pratique l’indice de Pearl de SENSIPLAN monte à 1,6.

À titre de comparaison en ce qui concerne la pilule, il monte à 8 en efficacité pratique. Il faut bien se rendre compte que l’emploi d’un moyen de contraception diminue le risque de grossesse, mais aucune méthode n’est sûre à 100 %.

Quels sont les facteurs qui influencent la fiabilité ?

La sécurité d’une méthode est fortement dépendante du comportement de la personne qui la pratique et de sa relation avec son-sa-ses partenaire.s. La plupart des grossesses non désirées surviennent suite à une mauvaise application des règles Sensiplan, c’est-à-dire quand un rapport a lieu pendant la phase considérée comme fertile.
De nombreuses personnes prennent par exemple le risque conscient de faire une entorse en début de cycle, quand la probabilité de tomber enceinte n’est pas très haute.

La probabilité d’une grossesse augmente ainsi à mesure que l’on se rapproche de l’ovulation. Ensuite, cette probabilité chute très rapidement jusqu’à atteindre zéro lors de la phase haute de température, une fois la période fertile clôturée. La sécurité dépend beaucoup de la motivation des partenaires à éviter une grossesse ainsi que de leur aptitude à communiquer clairement sur leur sexualité et leurs désirs. Le plus important est que la période fertile soit correctement interprétée. 

Et la méthode SENSIPLAN ?

En 1981, l’Arbeitsgruppe NFP (Natürliche Familienplannung), groupe de travail sur le planning familial naturel, est fondé en Allemagne.

De 1984 à 1991, le Ministère Fédéral de la Famille subventionne un projet pilote qui pose les bases de la méthode sympto-thermique Sensiplan.  

Depuis 87, plusieurs universités y participeront, afin de recueillir de précieuses données (notamment statistiques) sur les cycles des femmes. De vastes études ont été menées par le Professeur Günter Freundl (Université de Dusserldof) et sont poursuivies aujourd’hui à l’université de Heidelberg, notamment par Thomas Strowitzki et son équipe. Plus de 40 000 cycles ont ainsi été observés ces 25 dernières années.

Voir l’étude «The effectiveness of a fertility awareness based method to avoid pregnancy in relation to a couple’s sexual behaviour during the fertile time: a prospective longitudinal study» réalisée en Allemagne, qui se base sur la méthode Sensiplan : À TÉLÉCHARGER ICI 

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